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Laxisme de la justice ou des enquêteurs, est-ce volontaire? Avec son slogan « Make dating great again! » L'association a été reconnue d'utilité publique le 18 août 2011.
La justice s'est réunie et devrait donner leur réponse mercredi. Eh oui, les agressions se produisent malgré les patrouilles policières, car les agresseurs sont convaincus de leur bon droit, mal éduqués par les parents, et par une école qui se tait, l'association se plaint de l'attitude de certains policiers envers des homosexuels. Pour éviter le vieillissement de la population, adoptons! L'Australie a fait un grand pas dans le monde de la reconnaissance de la communauté LGBT. Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. Beaucoup de séries ont déjà eu des personnages gays, mais rare sont ceux qui tiennent un rôle principal.
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Étude internationale réalisée par le Pew Global Attitudes Project en. « Laquelle de ces deux propositions est la plus proche de votre propre opinion? « De même que la , le ou l', l'homophobie paraît être une désignation de l'autre comme le mauvais contraire, inférieur ou anormal. » L'homophobie peut aller jusqu'au meurtre, ou à la condamnation à mort institutionnalisée,. L'homophobie peut être de différentes origines : issue de positions , de considérations cliniques en , en particulier en , et en , anthropologiques au nom de la différenciation des sexes ou. On le retrouve en , dans Homophobia: a tentative personality profile du psychologue Kenneth Smith. Pour se définir, certains , dans les années 1950, préféraient éviter le trop sexuellement et médicalement connoté homosexuel, et employaient plutôt homophile. Par , un homo terme qui remonte en français à 1912 désigne alors, familièrement, un homme homosexuel. De ce fait, le préfixe homo- prend une teinte masculine pour la formation de mots nouveaux relatifs à l'homosexualité : date de 1967. Toutefois, les linguistes critiquent le bien-fondé de ces termes, car le préfixe « homo- » provient du grec « homoios » signifiant « semblable » et non, selon la croyance répandue, du latin « homo » signifiant « homme ». De surcroît, la racine « phobie » vient également du grec et signifie « peur ». À proprement parler, homophobie signifie donc « peur de son semblable », et non pas « aversion à l'égard des homosexuels ». Certains chercheurs — à l'instar de l'historien — ont suggéré le terme « homosexophobie », littéralement « la peur de l'homosexuel », arguant que le terme « homophobie » signifierait plutôt « crainte du semblable » que « crainte de l'homosexuel » , mais ce vocable n'a guère été repris. Le 28 novembre 2012, l'agence de presse nord-américaine , dont le Style Book est une référence en matière de style de rédaction, a déclaré qu'elle déconseillerait l'usage du terme « homophobia » et de quelques autres, comme « ». Elle considère en effet que ce terme est actuellement utilisé de façon trop imprécise, voire dévoyée, puisqu'il renvoie à l'idée d'une , constituant une forme de trouble mental dont on ne peut s'assurer. Polémiques sémantiques et critiques du terme D'après l' , bien que le suffixe « phobia » se rapporte usuellement à une peur , l'homophobie désigne quant à elle « une attitude allant de l'aversion légère à l' vis-à-vis des personnes sexuellement ou amoureusement attirées par les individus de leur propre sexe ». La construction du néologisme à partir du suffixe « -phobie » est toutefois critiquée. Ainsi, pour le psychanalyste : « Homophobie, , … autant de mots détournés de leur sens. Ne pas aimer n'est pas phobie » ; pour lui, les résultats de « cet interdit » en détournant sa compréhension et sont « presque contraires à ce qu'on attend. Évoquant la mode contemporaine des phobies à combattre, il parle de « cage aux phobes » , calembour en référence au film. Hétérosexisme Article détaillé :. L'hétérosexisme est « un système qui nie, dénigre et stigmatise toute forme de comportement, identité, relation ou communauté non hétérosexuels ». Ce terme met en parallèle les manifestations homophobes avec d'autres attitudes, comme le , l' et le. Le professeur de l' note que l'hétérosexisme se base sur deux mécaniques liées, l'invisibilité et l'agressivité : l'homosexualité étant la plupart du temps invisible dans les représentations culturelles, lorsque des personnes s'engagent publiquement dans des relations homosexuelles, elles deviennent des cibles d'attaques venues du reste de la société. Le militant contre l'homophobie et le racisme estime que l'homophobie serait un fruit de l', c'est-à-dire de la suprématie du modèle social hétérosexuel, présenté comme le seul existant, en dehors toutefois du célibat ecclésiastique ou monacal, dans les sociétés actuelles. L'homosexuel, selon Tin, n'aurait pas de représentation de lui-même lui permettant de se situer par rapport à une autre que l'hétérosexualité. L'explication de l'homophobie comme peur inavouée de ses propres penchants homosexuels a été proposée dès. L'homosexualité est ainsi censée provoquer de l'angoisse chez de nombreux hommes, car cela « déclenche une prise de conscience de leurs propres caractéristiques féminines, telles la passivité ou la sensibilité, qu'ils considèrent comme des signes de faiblesse. » Cette explication permet aussi d'expliquer pourquoi les hommes sont plus fréquemment homophobes que les femmes. Les ont connu plusieurs cas très médiatisés de de personnalités se déclarant publiquement violemment opposées à l'homosexualité ; c'est notamment le cas du pasteur , qui reconnaîtra quelque temps plus tard sa propre. Ces affaires ont attiré l'attention sur la part de l'homosexualité refoulée dans l'homophobie, et, parallèlement, ont contribué à une meilleure acceptation des homosexuels. En , Henry Adams, professeur émérite de psychologie à l', met en place un protocole pour tester cette hypothèse, et ses conclusions sont reprises par l'. L'expérience a été menée avec des personnes se déclarant exclusivement , ; les sujets ont été divisés en deux groupes : ceux qui exprimaient des sentiments homophobes, et les autres. Après avoir posé des capteurs sur leurs pénis pour observer leurs réactions, on a fait regarder à ces hommes des plus précisément des. À l'issue de l'expérience, 44 % des hommes se disant « non-homophobes » ont montré des traces d'excitation, contre 80 % de ceux se déclarant homophobes. De même, 24 % des non-homophobes étaient en complète, contre 54 % pour les « homophobes ». Toutefois, les auteurs de l'expérience eux-mêmes soulignent que l'anxiété augmente l'excitation sexuelle, que cela a pu contribuer à augmenter les résultats des « homophobes » et que d'autres expériences sont nécessaires pour ,. En outre, l'idée même d'extrapoler les penchants sexuels d'un individu à partir de ses réactions à des stimuli visuels issus de productions vidéo précisément destinées à provoquer l'excitation est sujette à caution. La thèse d'Adams, qui a été contestée , a néanmoins été reprise par plusieurs de ses collègues ,. Un article de rédigé par un journaliste spécialement dépêché en , connue pour sa culture bisexuelle masculine généralisée et sa très forte homophobie culturelle, constate que « L'Amérique Latine a une longue histoire d'ambivalence et d'hypocrisie sur l'homosexualité ». La culture latino-américaine, très machiste, accepte que des hommes aient des relations sexuelles avec d'autres hommes, mais seulement s'ils tiennent le rôle actif , ; les hommes en question, qui s'engagent dans des relations sexuelles avec des hommes et des femmes « hétérosexuels ». Seuls sont stigmatisés les hommes efféminés, ceux qui sont supposés être passifs dans la relation. Une norvégienne écrit sur ce phénomène : « Le mépris pour l'homosexuel efféminé est précisément ce qui rend acceptable la bisexualité pour les hommes masculins, et c'est pourquoi l'homophobie, le machisme et une bisexualité masculine généralisée forment un ensemble parfaitement cohérent. » Autres explications Vincent Tiberj, chercheur en sociologie, dans son enquête Français comme les autres? Cette étude serait controversée. Pour Christophe Gentaz , l'homophobie masculine renvoie à des mécanismes de défense psychique mis en place pour protéger le sentiment de. Les conséquences de l'homophobie incluent l'homophobie intériorisée, la et la. Homophobie intériorisée Daniel Borrillo estime, dans son Que sais-je? Cette intériorisation de l'homophobie peut entraîner un sentiment de , de ; elle peut même être cause de ou de l'homophobie serait l'une des principales causes de suicide chez les adolescents. Au titre des violences dues à l'homophobie figurent surtout les passages à tabac, les , les insultes. L'injure homophobe est, en France, très commune, bien que souvent démotivée : des expressions comme pédé, tapette ou encore enculé sont fréquentes, en particulier dans les milieux scolaires, ce qui participe à l'entretien d'une homophobie ordinaire. Elles ne servent cependant pas nécessairement à injurier une personne soupçonnée d', et sont parfois même employées par des personnes elles-mêmes homosexuelles. Même dans un pays comme la , traditionnellement en avance dans les le y est légal depuis 2003, la Belgique étant le à l'avoir introduit juridiquement , le climat d'homophobie ordinaire dans la rue peut être particulièrement dur pour ceux qui le subissent. En 2012, est victime d'un meurtre à caractère homophobe dans la région de Liège. Un documentaire, filmé dans des quartiers à forte présence immigrée de , suit ainsi un couple de garçons faisant face à des injures, moqueries et menaces d'agressions physiques, alors qu'ils ne font que marcher dans la rue, main dans la main. La peur de l'agression, verbale ou physique, est un trait partagé par nombre d'homosexuels, qui, le plus souvent, désertent les zones rurales afin de gagner la ville, où les populations seraient plus ouvertes et moins agressives. Dans certaines villes, comme plus particulièrement dans le quartier du ou en France, ou au , à l'instar d'autres métropoles mondiales comme aux , il existe des communautés homosexuelles, c'est à dire un regroupement de personnes homosexuelles s'inscrivant dans une aire géographique délimitée plutôt que véritablement dotées de valeurs communes. Les violences physiques à l'encontre des homosexuels n'en existent pas moins dans ces métropoles et sont parfois le fait de. La presse écrite à destination d'un public majoritairement homosexuel, comme le mensuel français ou le Montréalais , rend compte d'exactions, brimades et discriminations lorsque celles-ci surviennent. En 1993, dans le Nebraska États-Unis , , jeune transsexuel homosexuel, est violé, frappé et assassiné. Après ce meurtre, un film a rendu hommage à la victime, , dont le protagoniste est interprété par. En 2006, en France, Bruno Wiel, jeune homme homosexuel, est passé à tabac et laissé pour mort après avoir été torturé et violé par quatre jeunes gens. Le procès, qui a lieu en 2011, est relayé dans la presse et les journaux nationaux. Les agresseurs sont condamnés à des peines de seize à vingt ans de prison. Dans la nuit du 6 au 7 avril 2013, Wilfred de Bruijn est agressé avec son compagnon, rue des Ardennes, dans le 19 e arrondissement de ; il publie sur les réseaux sociaux la photo de son visage tuméfié, qui devient un « symbole » pour les associations , afin de dénoncer un climat devenu homophobe et violent, selon elles, depuis le début des débats parlementaires relatifs au projet de loi sur le , bien qu'aucun lien n'ait pu être démontré entre les débats en cours et cette agression. Quatre individus âgés de 17 à 19 ans d'une « » du 19 e arrondissement, déjà connus des services de police pour faits de violence, sont interpellés en septembre 2013 ; ils sont mis en examen le 20 septembre 2013 pour violences aggravées en réunion. Selon certaines sources, les suspects avaient en fait été identifiés dès les jours suivant l'agression, mais n'ont été interpellés que cinq mois plus tard. En 2014, pour la première fois, des chiffres officiels concernant les actes homophobes et transphobes commis en France et relevés par la Police Nationale sont communiqués par l'association lors de son assemblée générale ; 253 faits auraient ainsi été enregistrés. Discrimination Le plus souvent, l'homophobie se manifeste par la. Jusqu'à récemment, la discrimination contre les homosexuels était légale en Occident : l'État y participait. C'est grâce au vote, à partir des et principalement, de lois anti-discrimination, et au passage d'une morale sociale intolérante à une certaine acceptation commune, que la situation s'est améliorée pour les homosexuels. Par exemple, en , l'homosexualité a été dépénalisée par le. C'est ainsi l' qui a décriminalisé l'homosexualité. C'est sous le qu'une discrimination pénale refait surface : la loi du 6 août 1942 fixait un âge plus élevé pour la lors de rapports homosexuels ; cette disposition fut abrogée en 1982. Des activistes opposés aux droits LGBT, cependant, considèrent que les lois de « tolérance » sont, en fait, discriminatoires pour les hétérosexuels. Au contraire, les activistes LGBT affirment que l'homophobie légalisée reste une norme, plus ou moins dissimulée, dans la majorité des pays, qui se manifeste par des licenciements abusifs, des refus de locations ou diverses autres brimades. Ainsi, dans les années 1950 et 1960, au , une campagne de licenciement des homosexuels dans l'administration et l'armée a été menée ; pour ce faire, chaque personne était testée au moyen d'un appareil, nommé en fruit machine ; celui-ci mesurait les réactions de la pupille, la transpiration et le rythme cardiaque des testés devant la projection d'images pornographiques homosexuelles. Le fait que les couples homosexuels ne puissent bénéficier de l'accès au et de ses avantages couverture sociale, transmission de patrimoine, … n'a pas été considéré comme une discrimination lors du jugement en annulation du « mariage de Bègles » de 2004, à l'initiative de , alors maire de la commune. Le ne définit pas explicitement le mariage comme étant l'union d'un homme et d'une femme, mais la Cour de cassation a jugé que les rédacteurs de ce code avaient bien entendu réservé le mariage aux couples hétérosexuels. Dans le secteur privé, le désavantage salarial subi par les homosexuels masculins est plus élevé pour les travailleurs qualifiés que pour les non qualifiés et — dans les deux secteurs — pour les plus âgés que pour les jeunes. La discrimination est également plus faible à Paris que dans le reste de la France. L'homophobie d'État a été pratiquée à des degrés divers par des divers, qu'ils soient et comme la France et les États-Unis ou et comme le ou encore comme en , en ou en. Elle est aujourd'hui toujours présente dans des pays autoritaires, religieux ou conservateurs, comme l' ou l', les , la , le , le , la et le où l'homosexualité peut encore être passible de la peine de mort. À l'inverse, dans certains pays, l'homosexualité a été légalisée très tôt, comme en depuis 1890 ou aux depuis 1811. D'autres pays comme la , l', l' ou l' ont pu voir progresser ou régresser les droits des homosexuels au gré des changements historiques et politiques. En Allemagne Article détaillé :. Au XIX e siècle et au début du XX e siècle, l'homosexualité était pénalisée en Allemagne. En 1929, plus de 6000 personnalités signent une pétition pour l'abrogation du qui institue les discriminations envers les homosexuels. Mais la libéralisation de la société allemande est stoppée par l'arrivée au pouvoir des nazis en 1933. Sous le Troisième Reich, l'homophobie a conduit à des , que la victime fût soupçonnée d'homosexualité à tort ou à raison. Les agressions homophobes ont même été institutionnalisées sous le régime ,. Il est difficile de déterminer combien de victimes homosexuelles furent déportées et assassinées entre 1933 et 1945 par ce régime, mais les travaux sur base des condamnations « légales » suggèrent un chiffre d'environ 10 000 victimes , ainsi que 10 000 déportés homosexuels. Inclus dans le , les homosexuels étaient tenus de porter un. Enfin, le taux de mortalité des homosexuels prisonniers dans les camps est estimé à soixante pour cent. La déportation méconnue des est évaluée à 75 000 victimes. À cause de la destruction des dossiers, ce chiffre n'est qu'une estimation basse. Après la guerre, et la chute du régime nazi, l'homosexualité continue à être pénalisée en Allemagne et reste passible de peines d'emprisonnement. En 1969, l'Allemagne dépénalise l'homosexualité. Au Chili Après une période de libéralisation, l'homosexualité fut de nouveau réprimée au à partir de 1927 sous le régime de , jusqu'à l'établissement de réservés aux homosexuels, et ce jusqu'en 1941. En 1952, lors du retour d'Ibanez del Campo au pouvoir, les homosexuels étaient considérés comme un groupe social déviant et dangereux et sont punis de peines d'emprisonnement. Sous la dictature militaire de , de 1973 à 1990, l'homosexualité fut durement réprimée par la loi, et les homosexuels eurent à subir une forte répression sous la forme de violences physiques et de tortures. En 1999, l'homosexualité est dépénalisée au Chili. En Chine Sous la de 618 à 907, l'homosexualité semble avoir été tolérée, mais c'est avec les nouveaux contacts avec les Occidentaux à la suite des conséquences de la que l'homosexualité commence à être considérée comme un « péché » en. À partir de 1949, sous la , l'homosexualité est sévèrement réprimée. Les homosexuels accusés sont accusés par le régime communiste de mœurs « décadentes et occidentales ». Ils sont souvent condamnés et envoyés dans des camps de rééducation par le travail. L'homosexualité est finalement dépénalisée en 1997 et la Chine supprime l'homosexualité de la liste des maladies mentales en 2001. À Cuba À , l'homosexualité fut déclarée illégale dans les années 1960 et qualifiée de « manifestation de la décadence capitaliste » par certains dirigeants cubains. Les auteurs du soutiennent que des centaines d'homosexuels hommes et femmes et de travestis furent envoyés dans des UMAP entre 1965 et 1967 où ils devaient être « rééduqués ». Il se serait agi d'après ces auteurs de : les prisonniers vivaient des conditions très difficiles, ils étaient astreints au travail forcé, étaient mal nourris et subissaient des mauvais traitements. Toujours selon la même source, les homosexuels ont été ensuite interdits dans l'éducation et dans la représentation artistique de Cuba à l'étranger. Des purges homophobes ont été organisées, notamment à l'. Même les psychiatres pratiquaient des thérapies pour les faire devenir hétérosexuels. En 1980, le gouvernement a expulsé de nombreux homosexuels lors de l'. Les « actes homosexuels » ont été officiellement dépénalisés en 1979, et les dernières références homophobes ont été supprimées de la loi cubaine en 1997. En 1992, , épouse de , dénonce la répression et les discriminations qui ont longtemps visé les homosexuels. Ce combat est repris par sa fille Mariela Castro, actuellement présidente du. La même année, précise : « Pour ma part, je ne souffre pas de cette sorte de phobie contre les homosexuels. Je n'ai jamais été en faveur ni n'ai fait la promotion ni soutenu de politique contre les homosexuels. C'est un ressentiment qui correspond, je dirais, à une époque issue du machisme. Dans cet entretien, il reconnaît l'importance qu'a prise l'homophobie à Cuba, tout en l'expliquant et en la condamnant. Signe de cette évolution significative : Cuba fit partie des 66 pays de l'ONU à signer une déclaration en faveur de la , en décembre 2008. Des militants LGBT du pays dénoncent néanmoins plusieurs milliers d'arrestations par an et des condamnations judiciaires en raison de l'homosexualité. En France Articles détaillés : et. Si l'homosexualité est tolérée chez de nombreux grands personnages historiques, elle n'en est pas moins raillée par certains auteurs moralistes. Par exemple, le ne manque pas une occasion dans ses Mémoires de fustiger l'apparence de alias , frère du Roi : « C'était un petit homme ventru, monté sur des échasses tant ses souliers étaient hauts, toujours paré comme une femme, plein de bagues, de bracelets et de pierreries partout, avec une longue perruque toute étalée devant, noire et poudrée et des rubans partout où il en pouvait mettre, plein de sortes de parfums et en toutes choses la propreté même… » — , Mémoires. Au dix-huitième siècle, qualifie l'homosexualité d'« abomination dégoûtante » et d'« attentat infâme contre la nature ». » — , Dictionnaire de droit et pratique. L'homosexualité sera dépénalisée par les à la suite de la révolution de 1789 qui se fonde sur les droits de l'homme par la loi du - , qui adopta le , dont un fait remarquable est l'absence de mention de la , considérée jusque-là comme un crime, ou tout autre terme désignant les rapports homosexuels et cette dépénalisation restera constante pour les rapports homosexuels privés entre adultes consentants jusqu'à nos jours. Elle se caractérise par un recensement écrit, sous forme de fiches, des homosexuels identifiés, des prostitués homosexuels et travestis, le tout compilé dans les « registres des pédérastes ». Le but de ce était essentiellement de prévenir les chantages et les scandales publics tout en contrôlant la prostitution. Cette réforme inspirée par le souci de prévenir la corruption des mineurs ne saurait, en son principe, appeler aucune critique. » En 1971 est créé le , donnant une visibilité radicale au mouvement gay et lesbien de l'époque incluant, de façon encore plus controversée, une. Le est davantage hostile, déclarant dans un entretien de mai 1972 au : « La couverture de l'homosexualité n'a jamais rien eu à voir avec le mouvement ouvrier. Les femmes françaises sont saines ; le PCF est sain ; les hommes sont faits pour aimer les femmes ». En Espagne Sous l' médiévale, les homosexuels étaient persécutés en Espagne ; ils pouvaient alors y être punis de castration ou de lapidation. Sous l', l'homosexualité demeure punie de la peine de mort mais la sentence est commuée au bûcher. S'y adjoignent de sentences de prison, déportation aux galères et privations de propriété. À partir des années 1730, l'homosexualité n'est plus punie de la peine de mort en Espagne mais elle demeure condamnée par les tribunaux à des peines lourdes de déportation aux galères, de torture, ou de travaux forcés. Cependant, à partir de 1822, l'Espagne ne considère plus l'homosexualité comme un crime. Sous , l'homosexualité redevient passible d'emprisonnement. Les historiens estiment qu'entre 1000 et 5000 homosexuels auraient été emprisonnés en raison de leur orientation sexuelle entre 1939 et 1979. À partir de 1979, suite à la chute du régime franquiste, l'homosexualité n'est plus pénalisée en Espagne. Aux États-Unis Après la , les conservent les lois de l'ancienne administration coloniale qui sanctionnait l'homosexualité de la peine de mort. Mais, inspiré par la Révolution française, l'État de est le premier à abolir la peine de mort pour cause d'homosexualité. Au lieu de la peine de mort, la Pennsylvanie institue une peine de 10 ans de prison avec confiscation de tous les biens pour toute personne déclarée homosexuelle. La sera le dernier État à abolir la peine de mort pour cause d'homosexualité en 1873. La répression envers les homosexuels connaît une nouvelle phase sous l'ère du ; les homosexuels sont alors considérés comme des éléments subversifs soupçonnés de vouloir livrer le pays aux. En 1962, l'État de l' décriminalise l'homosexualité. Le 12 juin 2016 a lieu une dans une boîte de nuit homosexuelle, revendiquée par l', faisant 102 victimes 49 morts et 53 blessés. Cet attentat constitue le pire acte de violence jamais commis à l'encontre de la communauté homosexuelle aux États-Unis. Le lendemain du massacre, la radio de propagande de l'État islamique revient sur l'événement, en se félicitant de l'attaque menée contre les « sodomites » par le « frère Omar Mateen, l'un des soldats du califat en Amérique ». En Inde À partir de 1860, sous la domination anglaise de l', la section 377 criminalise l'homosexualité comme « relation charnelle contre l'ordre de la nature » et peut être punie d'une peine de dix ans de prison ou d'un. Cette loi a encore cours en Inde aujourd'hui, excepté sous la juridiction de la Haute cour de qui, le 2 juillet 2009, a jugé que la section 377 constituait une violation des droits fondamentaux. Néanmoins, le 11 décembre 2013, la a déclaré la déclaration de la Haute cour de Delhi illégale, rétablissant ainsi la section 377 à Delhi. En Italie Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Au Royaume-Uni De 1533 à 1861, l' considérait l'homosexualité comme un crime passible de mort par pendaison. Bien que la peine de mort pour cause d'homosexualité soit abrogée en 1861, l'homosexualité y demeure passible de prison. Oscar Wilde est ainsi condamné à 2 ans de prison avec travaux forcés pour sa relation amoureuse avec le jeune. La répression envers les homosexuels s'intensifie jusque dans les années 1950. Ce n'est qu'à partir de l'année 2001 et sous l'impulsion de la Cour européenne des droits de l'homme, que la loi anglaise sanctionne toute forme de discrimination envers les homosexuels. En Russie et en URSS Au , l'homosexualité est durement réprimée en et peut y être punie de mort sur le. Au début du , les peines de mort sont commuées en peines d'exil de 4 ou 5 ans en. En 1922, à la suite de la , l'homosexualité est dépénalisée et comme aux États-Unis considérée comme une maladie mentale devant être traitée médicalement, bien que la mise en pratique médicale ne soit pas réellement mise en place et laisse place à une relative tolérance. Avec la prise du pouvoir par disparaît cette relative tolérance qu'avait l' à ses débuts : la loi du 7 mars 1934 punissant de cinq ans de travaux forcés les rapports homosexuels consentis autorise l'arrestation de nombreux homosexuels. L'écrivain soviétique officiel assimilait l'homosexualité au fascisme en 1934 dans son ouvrage Humanisme prolétarien. En 1993, sous la pression du , l'homosexualité est dépénalisée en Russie, mais quatre sujets de la fédération ont depuis voté une loi pénalisant l' apologie de l'homosexualité. En 2013, la le parlement russe adopte à l'unanimité une « qui interdit la propagande des relations sexuelles non traditionnelles auprès des mineurs ». Cette même loi prévoit même de bientôt autoriser à faire en sorte de retirer les enfants de parents homosexuels afin de les placer en foyer. Situation actuelle De nos jours, les actes homosexuels sont encore passibles de dans sept pays : , , , Nord du , , et. Ces législations sont effectivement appliquées. Ainsi, le , deux adolescents iraniens, âgés de 16 et 18 ans, ont été pendus à , en , pour avoir eu des relations homosexuelles. Le recours déposé par l'avocat des condamnés devant la de la République islamique d' a été rejeté. Au Nigeria en 2007, 18 homosexuels sont jugés et risquent la peine de mort dans l'État de. Hormis les peines de prison, certains pays pratiquent une homophobie d'État, refusant d'appliquer les droits constitutionnels alors qu'ils reconnaissent les droits de l'homme, et favorisant la persécution et l'agression physique contre les homosexuels. Ainsi, au , en mars 2016, après que deux hommes homosexuels ont été agressés et battus à leur domicile privé, l'un d'eux a été condamné à quatre mois de prison ferme pour « actes contre nature », tandis que les agresseurs ont été condamnés à deux mois avec sursis. Certains pays répriment indirectement l'homosexualité interdiction de soutien aux associations, licenciement, etc. Aux , en , la a déclaré anticonstitutionnelles les lois de certains États fédérés contre la sodomie , au motif que celles-ci violent le XIV e amendement de la protégeant la vie privée et la liberté des citoyens. Au Kansas, en 2000, un jeune homme déficient mental âgé de 18 ans a été condamné pour « sodomie » en fait il s'agissait de et non de au sens restreint de pénétration anale à 17 ans de prison : il avait prodigué une fellation à un adolescent de la même institution spécialisée, alors âgé de 14 ans, et donc été condamné au titre de la répression des ; cependant une disposition dite « loi Roméo et Juliette » réduit la sentence à 15 mois lorsque l'auteur des faits est lui-même adolescent, mais les rapports homosexuels ont été exclus de cette disposition particulière. Ce verdict a par la suite été annulé par une décision unanime de la Cour suprême du Kansas, estimant cette discrimination infondée le jeune homme a été libéré peu après la décision, ayant passé plus de quatre ans en détention, soit bien plus que les 15 mois finalement requis après révision. En revanche, dans de nombreux pays, notamment des pays fortement , la discrimination à l'égard des personnes homosexuelles est aujourd'hui sanctionnée, notamment par des amendes. Cette section a besoin d'être novembre 2012. Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. Le catéchisme ajoute cependant que « les personnes homosexuelles doivent être accueillies avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste ». Il concluait sa lettre en souhaitant que soit retiré « tout appui envers un organisme qui cherche à contredire ces enseignements ». En , la , dirigée par , publie un opuscule intitulé Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles dans lequel elle affirme que « reconnaître légalement les unions homosexuelles ou les assimiler au mariage signifierait non seulement approuver un comportement déviant, et par conséquent en faire un modèle dans la société actuelle, mais aussi masquer des valeurs fondamentales qui appartiennent au ». C'est le problème le plus grave selon moi. Si une personne est gay et cherche le avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger? En 2015, le prêtre catholique fait son en annonçant publiquement son à la veille du. Immédiatement démis de ses fonctions auprès du , il fustige depuis « l'homophobie institutionnelle » de l'Église. Églises évangéliques Les positions des Églises sur l'homosexualité sont variées. Elles vont de conservatrice à libérale, en passant par modérée ,. Par exemple, l' a adopté le , par le biais de son Conseil national, un document intitulé Foi, espérance et homosexualité, dans lequel l'homophobie, la haine et le rejet des personnes homosexuelles sont condamnés, mais où sont néanmoins refusées les pratiques homosexuelles et la pleine appartenance à l'église des homosexuels non-repentis ainsi que des personnes faisant l'apologie de ces pratiques. Ainsi, l'homosexualité est considérée comme un contre lequel l'individu qui en éprouve le désir doit lutter au nom de sa foi. Position des Témoins de Jéhovah Selon les , l', tant masculine que féminine, est une pratique considérée comme moralement « mauvaise » et « contre-nature ». Pratiquer des actes sexuels entre personnes de même sexe revient selon eux à se rabaisser au niveau de la bête et un fidèle qui s'y adonnerait risque l' s'il ne se repent pas. Les Témoins de Jéhovah se basent sur des passages de la tels que celui-ci : « Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils commettent tous les deux un acte abominable. Ils seront punis de mort. Leur sang retombera sur eux. » — Lévitique 20:13 Ce passage biblique étant issu de la , les Témoins de Jéhovah le considèrent comme un principe qui indique le point de vue de Dieu en rapport avec l'homosexualité. Ils n'estiment pas devoir appliquer à la lettre la loi transmise au peuple d'Israël. Cependant, ils considèrent les propos de l' : « Comment! Ne vous égarez pas. » — Jude 7 La Westboro Baptist Church Un membre de la Westboro Baptist Church brandit une pancarte sur laquelle est inscrit : « Dieu déteste les » Aux , le révérend homophobe a créé un groupe activiste religieux qui compte une centaine de membres, la , fondée sur une théologie anti-homosexuelle et essentiellement composée de proches du fondateur. Le groupe se singularise par des prises de position extrémistes concernant l'homosexualité et a créé le site internet God hates fags « Dieu déteste les pédés » : , reprenant le slogan de leurs manifestations. Par ailleurs, consécutivement à l'assassinat du jeune homme une proposition de loi fédérale, le Matthew Shepard Act, envisage l'extension aux crimes motivés par l'orientation sexuelle des victimes dans la loi sur les , extension refusée par les conservateurs, menaçant d'y opposer son. Les positions politiques à l'égard de l'homophobie En France En , les propos homophobes publics sont fréquents. D'une manière similaire, a, en séance de lecture au Sénat lors des discussions sur le PACS, déclaré, entre autres, que l'acronyme PACS signifiait « Pacte de contamination sidaïque ». C'est une des rares manifestations où l'on a pu voir pêle-mêle des hommes politiques de droite voire d'extrême droite et des croyants de différentes confessions , , … faire marche commune. La célébration illégale et annulée par le procureur de la République, par , du premier français, le à Bègles, a été suivie d'une vague d'expression d'homophobie notable ; a compilé dans son livre Homophobie 2004 France une sélection des plus de 4 000 lettres, photographies, dessins et affiches d'insultes, de menaces, et de haine reçus par Noël Mamère. En 2004 et 2005, notamment à l'Assemblée nationale lors des débats concernant la loi sur les propos injurieux ou diffamants à propos de l'orientation sexuelle, le député du Nord déclare qu'« il existe un modèle social qui est celui du mariage hétérosexuel et de l'éducation des enfants » et que, face à ce modèle social, l'homosexualité est « une menace pour la survie de l'humanité ». Poursuivi en justice par trois associations, il est dans un premier temps condamné, le tribunal estimant qu'il avait « manifesté de manière outrageante son intolérance » mais il est relaxé en cassation en 2008. La Cour procède à une cassation sans renvoi, estimant que les propos ne dépassaient pas les limites de la cf. Dans le reste du monde Le , l'Italien , commissaire européen désigné à la justice et aux affaires intérieures, déclarait que l'homosexualité était « un péché ». Ancien ministre des affaires européennes de , il est catholique et proche des positions de l'ancien. Le , une manifestation d'homosexuels et de sympathisants à en tourne mal : des jeunes d' lancent des injures homophobes et provoquent des heurts. Les violences font quelques blessés. En , en , en ou au Pakistan, l'homosexualité peut être passible de la peine de mort. En mai , en , alors que le pays s'apprête à organiser la première de son histoire, les milieux nationalistes d'extrême droite et les mouvements religieux orthodoxes appellent à perturber le défilé. L' a notamment critiqué violemment « les sodomites et les dégénérés » qui, « malgré l'interdiction officielle des autorités de Moscou, vont conduire le 27 mai … un cortège » dans le centre de. Quant au grand de Russie, il a lancé un appel pour « battre » les homosexuels qui oseraient participer à la Gay Pride. » Le 15 mai 2008, le président de la exige que tous les homosexuels quittent le pays. Il a également ajouté dans son discours que ceux qui protégeaient les homosexuels s'exposeraient à des « conséquences terribles ». Lancée dans les années 1970, notamment avec le , la lutte contre l'homophobie est organisée aujourd'hui par les associations dites pour : , , et , par les pouvoirs publics, mais aussi par des citoyens, à titre individuel, et indépendamment de leur propre orientation sexuelle. En France, cela est possible grâce à la ligne téléphonique d'écoute de l'association Contact , mais aussi au travers de ses brochures, ses groupes d'écoute et de paroles, ses accueils individualisés, disponibles dans de nombreux départements de France. Des associations similaires à Contact existent dans de nombreux pays du monde. Il existe aussi des organisations religieuses combattant l'homophobie, comme Homosexuels Musulmans de France musulmane , juive , David et Jonathan chrétienne. La religion est en effet souvent un élément culturel peu propice à la compréhension de l'homosexualité ou de la bisexualité. Dans le monde La a été instituée le 17 mai 2005 par , président du International Day Against Homophobia. Aujourd'hui, cette journée est célébrée dans plus de 60 pays à travers le monde, et elle est reconnue par la , la , le , les , le , le pays où la Commission citoyenne contre les crimes pour homophobie recense plus de 1 300 assassinats homophobes entre 1995 et 2016 et le. À cette occasion est créé en France le RAVAD. Le 26 mars 2007, les ont été présentés devant le. Il s'agit du premier texte qui prévoit d'appliquer les droits internationaux de l'Homme aux questions de l' et de l'. Des représentants de cinquante-quatre pays ont apporté leur soutien à ces principes. En 2008, à la suite de la campagne pour une dépénalisation universelle de l'homosexualité, lancée par le Comité IDAHO, le gouvernement français porte un à l'. Cette déclaration est signée par 67 pays : c'est une première historique. Le 15 juin 2011, le a adopté une résolution contre la violence relative à l'orientation et l'identité sexuelle faisant suite à la. Consécutivement, le a formé un rapport sur les violations à ces principes, notamment les lois et pratiques discriminatoires mondiales. En Europe Le 15 juin 2006, le a adopté une résolution sur la montée des violences racistes et homophobes en Europe, demandant des sanctions contre les pays membres qui ne lutteraient pas contre ces discriminations allant à l'encontre de la de l' et du traité instituant la , qui interdisent « toute discrimination fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion, l'appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle ». Dans ce même texte, l'Union européenne reconnaît officiellement la. En septembre , , le Commissaire pour les droits de l'homme du , a publié le document Discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre en Europe , concernant la situation en Europe entière en matière de discrimination. Au Portugal L'article 13 de la 6 e révision de la Constitution portugaise du 24 juillet 2004 interdit la discrimination basée sur l'. Au Canada Au Canada, le député homosexuel tenta en 2002 de faire introduire une loi C-250 interdisant toute publication négative envers les homosexuels, notamment certains passages de la , du et de la. Les défenseurs des libertés civiles ont néanmoins empêché cette législation jugée répressive. Cette loi a été entérinée au Sénat canadien en mai 2004 avec amendements. Selon l'article 2 de la Charte des Droits et liberté de la personne canadienne « 2. Chacun a les libertés fondamentales suivantes : a liberté de conscience et de religion ; b liberté de pensée, de croyance, d'opinion et d'expression, y compris la liberté de la presse et des autres moyens de communication ; c liberté de réunion pacifique ; d liberté d'association. » Selon l'article 10 de la Charte des Droits et Liberté Québécoise : « 10. Toute personne a droit à la reconnaissance et à l'exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l'orientation sexuelle, l'état civil, l'âge sauf dans la mesure prévue par la loi, la religion, les convictions politiques, la langue, l'origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap ou l'utilisation d'un moyen pour pallier ce handicap. » En France En , la , votée début , a interdit officiellement toute discrimination à l'embauche et toute pratique basée sur le rejet des homosexuel. Depuis, deux amendements à des lois anti-discriminations existantes ont été adoptés le , réprimant les propos homophobes tenus publiquement au même titre que les propos , , , handiphobes, etc. La loi ne précisant pas le terme « homophobe », doit être compris comme tel tout propos qu'un jugement aura déclaré être homophobe. Les adversaires de cette législation accusent les homosexuels de censure. La loi du créait la et disposait en son titre 3, en complément de la , de stipulations plus spécifiques, qui font notamment des délits de l'injure, la diffamation, l'incitation à la haine ou à la discrimination à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap. Cette loi a été abrogée en 2011. En , , ministre de l'Éducation nationale, annonce, pour la première fois dans le monde de l'éducation, la lutte contre toutes formes de discriminations, dont l'homophobie, en milieu scolaire. Il en fait l'une des quinze priorités nationales de l'Éducation nationale pour l'année scolaire 2008-. Dans le domaine de l'éducation, la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne , premier syndicat lycéen en France, a également lancé des campagnes de lutte contre l'homophobie dans les et chez les jeunes. La FSU , principale organisation syndicale de l'Éducation nationale, et ses syndicats SNEP, SNES, SNUEP, SNUipp, UNATOS, SNASUB, SNICS… , se sont également engagés dans la lutte contre les LGBTphobies par la création de commissions spécifiques. Comme dans quelques autres pays dans le monde, lorsque le mobile d'une physique ou d'un meurtre est l' de la victime, la loi alourdit les peines qui sont normalement données. » 2 o Après le troisième alinéa de l'article 33, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Sera punie des peines prévues à l'alinéa précédent l'injure commise dans les mêmes conditions envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap. » L'association a été reconnue d'utilité publique le 18 août 2011. La qui, en France, exerce le contrôle sur le fond en matière de juge alors que « si les propos litigieux, qui avaient été tenus dans la suite des débats et du vote de la loi du 30 décembre 2004, ont pu heurter la sensibilité de certaines personnes homosexuelles, leur contenu ne dépasse pas les limites de la » ,. L'arrêt est dénoncé par diverses associations de défense des homosexuels , tandis que d'autres — à l'instar d'Alain Piriou, porte parole de l' — y voient une victoire personnelle, mais non jurisprudentielle, de Christian Vanneste. De son côté, le psychiatre Malick Briki, dans un ouvrage de thèse paru en 2009 et consacré aux lectures médicales et juridiques de l'homosexualité dans les sociétés occidentales, indique que la Cour de cassation fait primer de la sorte « la liberté d'expression sur la discrimination » , mentionnant des commentateurs et juristes qui critiquent cet arrêt. Les ne sont pas respectées décembre 2014. La bibliographie et les sont à corriger. Combattre l'homophobie, Éditions Syros, 2005. En partenariat avec et la. An Interactionnist account, Londres, 1975, p. « Beaux Livres Histoire », 2008 , p. Sur les racines chrétiennes de l'homophobie. Des homosexuels, du sida, etc. Blocs, tribus et liens, Sociétés n o 39, 1993. Blumenfeld, Homophobia, an overniew, États-Unis, 1992. Le bord de l'eau, 2004, ; compilation de lettres homophobes reçues par au printemps 2004. Bulletin d'information des études féminines : des hommes et du masculin, CEFUP, CREA, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1991. Percentage of responders who were in favor of 1. », Paris, 2000, p. Daniel Borrillo, L'homophobie, éds Presses Universitaires de France, 2000, p. Ces chiffres ne reflètent qu'une petite partie des cas qui se produisent en France, car nombre de victimes ne se signalent pas aux associations et ne portent pas plainte. Ces actes sont renouvelés ou permanents pour 46 % d'entre eux. Les groupes de travail et les experts auditionnés ont tous souligné la banalisation des insultes LGBT dès l'école primaire, phénomène culturel qui semble ne pas être suffisamment pris en compte par les équipes éducatives. L'emploi de mots comme « pédé » ou « enculé », par exemple, n'est d'ailleurs souvent pas conscientisé par le jeune. Ce mot est employé comme une simple expression courante, bien que très stigmatisante ». Voir Michel Teychenné, Discrimination LGBT-phobes à l'école. État des lieux et recommandations. Rapport de Michel Teychenné à Monsieur de Ministre de l'éducation nationale, Ministère de l'Éducation nationale, juin 2013, p. Et si la situation ne change pas, cela signifie que notre peuple sera anéanti par cette maladie contagieuse. À long terme, aucun peuple ne pourrait résister à une telle perturbation de sa vie et de son équilibre sexuel… Un peuple de race noble qui a très peu d'enfants possède un billet pour l'au-delà : il n'aura plus aucune importance dans cinquante ou cent ans, et dans deux cents ou cinq cents ans, il sera mort… L'homosexualité fait échouer tout rendement, tout système fondé sur le rendement; elle détruit l'État dans ses fondements. À cela s'ajoute le fait que l'homosexuel est un homme radicalement malade sur le plan psychique. Il est faible et se montre lâche dans tous les cas décisifs… Nous devons comprendre que si ce vice continue à se répandre en Allemagne sans que nous puissions le combattre, ce sera la fin de l'Allemagne, la fin du monde germanique » - Discours du chef nazi Himmler sur l'homosexualité prononcé le 18 février 1937. Sur les réseaux sociaux, des extrémistes postent des vidéos montrant les tortures et les humiliations qu'ils font subir à des homosexuels. Ce reportage pénètre au sein de deux réseaux extrémistes et donnent la parole tant aux bourreaux qu'à leurs victimes. Siker, Homosexuality and Religion: An Encyclopedia, Greenwood Publishing Group, USA, 2007, p. However, Witnesses do acknowledge that some people are prone to homosexuality and try not to show hatred towards them. Si l'homosexualité est acquise, elle peut aussi être rééduquée. Presses Universitaires de Franche-Comté, 2009, p.